Réussir son épreuve : les coups faciles

Réussir son épreuve : les coups faciles

En endurance, il y a beaucoup de façons de perdre, qui se cachent derrière les raisons « boiterie », « métabolique »…

On a demandé à des pros, comment mettre toutes les chances de notre côté, pour réussir à valider nos courses. Parce que notre Cantad a déjà un handicap, avec sa hanche, alors comment faire en sorte de ne pas nous « plomber » encore plus ?

Ils nous ont répondu :

« réussir tous les coups faciles ».

Devant notre air interrogateur, ils ont continué :

« oui, les coups faciles. Comme quand tu apprends le tennis. Tu veux gagner un match ? Si déjà, tu as la bonne tenue, de bonnes baskets, une raquette, et que tu es capable de renvoyer n’importe quelle balle reçue, et de la renvoyer exactement où tu veux, dans le terrain, tu mets toutes les chances de ton côté.

Avant de réussir le coup à la Roger Federer, à renvoyer la balle entre les jambes, vers l’arrière, apprends à faire de bons coups droits et de bons revers. Si tu n’as pas de « faiblesse » qui pourrait te faire perdre, si tu ne fais aucune faute directe, ton match démarre bien.

Les « coups faciles », en somme. »

Le parallèle est intéressant.

Comment l’appliquer pour l’endurance ?

Quels sont les « coups faciles » que l’on doit apprendre à maîtriser ?

J’ai tenté de lister pour moi, tous les conseils, les anecdotes, glanés au gré des stages, des courses, des entraînements…

Hélas, cette liste est non exhaustive (je crois qu’on peut tous compléter, en fonction des spécificités de nos chevaux ! ) et surtout, le « comment » est propre à chaque cheval.

Le transport

  • Faire en sorte que le cheval voyage bien. Bien connaître ses goûts et ses besoins, pour qu’il arrive à bon port : mouiller le foin en cas de trajet long.
  • Faut-il lui mettre des protections ? et lesquelles il tolère le mieux ?

Anecdote entendue : le cheval qui ne supporte pas les protections trop hautes à l’arrière. Les protections qui ont fini par glisser et faire trébucher le cheval… Au final, j’avoue qu’on ne protège même plus Cantad : on s’est rendus compte qu’il voyageait très bien, et que finalement, les protects, ça le faisait surtout marcher en canard.

  • Si le cheval voyage mal, et qu’il a besoin de temps pour s’en remettre, en cas de voyage long, étaler le voyage sur plusieurs jours, et arriver sur place à l’avance.

Particulièrement pour ceux qui traversent la France pour aller sur certaines courses connues/ difficiles. Faire 500 km d’une traite la veille des 160 km de Florac, c’est se tirer une balle dans le pied !

  • bien connaître son cheval, permet aussi de lui proposer la meilleure solution de transport.

Personnellement, Cantad voyage bien dans notre van 1,5 place, ou dans un van 2 places.

Mais on a connu Aladin, qui ne voyageait bien que seul dans un van 2 places, sans séparation, ou dans un van 1,5 place. La raison ? il écartait les postérieurs et se mettait en diagonal. S’il ne pouvait pas faire ça (typiquement, dans un van 2 places, avec un autre cheval), il cassait tout.

Pour prévenir les problèmes liés à la déshydratation ou les problèmes métaboliques

  • Le cheval vit-il au pré, à l’herbe ? penser à prévoir quelques jours d’acclimatation au foin et de régulation.

La qualité nutritive de l’herbe évolue, et avant une course, c’est jamais bon les changements de dernière minute. Qui plus est, l’herbe contient plus d’eau que le foin. Hors, pour les grosses distances, le cheval est au foin la veille et le jour d’une course.

En remettant le cheval au foin en amont, il se réhabitue à la nourriture sèche, et réapprend à boire en conséquence. Il s’est aussi réhabitué au foin et ne le boudera pas le jour J.

(conseil valable à partir de 80 km, sur petite distance, ça ne devrait pas poser de souci)

Pour ceux qui avaient suivi ce débat, ça fait aussi écho au fait de donner de la graine de lin bouillie les jours précédent la course : c’est une préparation qui va aider le cheval à s’hydrater au maximum.

C’est comme ça qu’on a mis Cantad dans un paddock sable, dès le lundi avant la course. Pour qu’il ait 5 jours à se réhabituer à manger sec, et à reboire bien plus.

L’idée, c’est de permettre au cheval de boire suffisamment pour être à son taux d’hydratation maximal, avant de démarrer sa course.

  • apprendre à son cheval à boire « loin de la maison »
  • savoir ce qu’il aime manger/ boire avant-pendant-après course
  • nourrir :

Sur petites distances, 20/40/60 km : 2h avant, ça passe. Attention, c’est minimum 2 heures avant. Si on nourrit un peu avant la course, c’est le mauvais plan : on crée un pic d’insuline lié à la digestion, pile au moment où le corps ne devrait pas stocker, mais libérer l’énergie

Puis le cheval reste au foin et uniquement au foin sur les pauses intermédiaires.

Sur grandes distances, à partir de 80 km : plutôt sauter le repas avant course. Déjà, parce qu’il faut se lever vraiment plus tôt, vu les horaires de départ. Quand la course part à 6h, faut quelqu’un pour aller nourrir à 4h, donc un réveil encore plut tôt…

Si on a la flemme de se lever plus tôt, et qu’on donne moins de 2h avant, on crée le pic d’insuline, comme dit précédemment.

Attention : Non, le cheval n’est pas à jeun. On est d’accord qu’on n’a pas stoppé le transit, puisqu’il a été au foin à volonté durant la nuit. (venez pas me faire dire ce que j’ai pas dit : on parle de repas type « grains » ici)

On préfèrera une « collation » pour faire plaisir (carottes, pommes…) et attendre la pause du 1er vet pour nourrir. La quantité d’aliment sera fonction de l’effort et de la distance à parcourir.

  • Prévoir plusieurs types d’aliment : à proposer au cheval, il choisira ce qu’il a envie/ ce dont il a besoin à ce moment là. (un peu comme moi, des fois, je me sens barre de céréales, des fois, je me sens fruit sec. Je fais confiance à mon corps, et si j’ai pas ce que je veux, ça me chiffonne et limite, je mange pas)
  • Toujours donner du foin, avant de donner des aliments concentrés, pour relancer le transit
  • toujours utiliser du matériel connu, même pour l’alimentation : pas de seau neuf sur une course, pour éviter que les chevaux n’aient pas envie de boire/ manger à cause du goût « neuf » du seau.

Si on a un seau neuf, on l’utilise les semaines/ jours précédent la course pour habituer le cheval.

  • pas d’électrolyte pendant une course : avant et/ou après, éventuellement.

Jamais pendant. Au risque de surdévelopper un problème, au lieu de le résoudre.

D’ailleurs, plus on passe de temps sur les courses, plus on a l’impression que les électrolytes sont considérées comme « gadget marketing » pour rassurer les cavaliers.

  • pour les détenteurs de jument : les chaleurs peuvent provoquer des éliminations pour métabolique. Les chaleurs, c’est comme les règles, ça peut être douloureux. C’est un « problème » connu chez les sportives de haut niveau, avec tous les chamboulements hormonaux, le mal-être global et les douleurs.

La situation est identique pour une jument : elle peut se sentir mal, et c’est ainsi qu’on retrouve certaines juments en chaleur éliminées pour cette raison. D’après les retours d’expériences vétos, c’est la 1ère boucle qui a l’air « fatale », sur les vitesses libres.

  • toujours chez les juments, les douleurs liées à des inflammations sur les ovaires, peuvent conduire également à des éliminations pour boiterie.

Anecdote entendue : Petite douleur pour la jument au niveau des ovaires : elle compense de manière infime, mais des kilomètres plus tard, elle finit par boiter. Le cavalier a mis du temps à faire le lien entre ovaires et boiterie.

Alimentation du cheval, en amont

Elle joue un rôle essentiel, aussi bien pendant la préparation du cheval, que le jour J de la course. C’est un sujet qui est extrêmement vaste, et intimement lié à la situation de chaque cheval.

Le sujet est vaste. Je ne suis pas nutritionniste équin.

Au niveau des aliments, dans les grandes lignes, les céréales, c’est pas le top. Si elles sont utilisées, elles ne doivent pas être le plat principal. Le meilleur carburant restant le foin, la luzerne… le sujet du foin, de sa constance, de ses qualités intrinsèques, est déjà vaste ! Tous les foins ne se ressemblent pas.

Les cavaliers de haut niveau sont très pointilleux sur les grains (au sens large) de complément qu’ils donnent à leurs chevaux. (quand on dit « grains » ici, c’est pas forcément céréales, et c’est bien un COMPLEMENT)

Anecdote entendue :

1. le fabricant d’aliment qui change en douce une formule. Ca reste dans la limite des 3% de tolérance autorisée par la règlementation en vigueur, donc le fabricant ne communique pas dessus. Et pourtant, le cavalier (haut niveau) remarque un changement sur ses chevaux. Il appelle le fabricant et comprend l’histoire.

2. Anecdote entendue : un cavalier qui fait des commandes spéciales auprès de son fournisseur, et demande à contrôler chaque lot, pour être sûr de ce qu’il y a dedans.

  • A partir d’un certain kilométrage de courses, les cavaliers sont unanimes : il faut ajouter du gras, sous forme d’huile, dans les aliments. Pour les huiles, on privilégiera des huiles végétales (parce que c’est chelou de donner de l’huile de foie de poisson à un cheval. Il y a des huiles végétales qui font très bien le job)
  • Toujours dans l’optique d’aider le développement, de soutenir le fonctionnement des muscles et du système cardio-vasculaire, il ne faut pas négliger les vitamines, et les acides aminés. On est encore débutant sur le sujet, mais la vitamine E serait essentielle, et les acides aminés aident à l’assimilation des protéines responsables de la prise de muscles. Eléments qui deviennent essentiels pour pouvoir parcourir de longues distances : je vais creuser le sujet sur vitamine E, acides aminés, et protéines.

Hydratation et nourriture du cavalier :

On pense surtout au cheval, mais il ne faut pas oublier que le cavalier court lui aussi ! Le galop, c’est l’équivalent métabolique de la course à pied, et comme on galope un peu en endurance…

  • Penser à boire régulièrement, aux pauses intermédiaires. La déshydratation amoindrit les capacités physiques du cavalier.
  • ne pas boire trop d’un coup : ça m’est arrivé à Lamotte. Boire trop, ça file des crampes d’estomac… Depuis, je fais 3-4 gorgées max, sur un ravito : histoire de réhumidifer, mais pas au point de se remplir l’estomac d’un coup et faire « clop clop clop ».
  • penser à prévoir des aliments facilement digérables. La barquette de frites, c’est peut-être pas le bon plan quand votre estomac n’est pas la priorité de votre corps. En pleine course, cet organe est mis en veille par votre organisme, qui va se concentrer sur les muscles… laissant votre estomac se débattre avec ses frites. Possible mal de ventre en vue !

Pour prévenir les blessures, les boiteries, côté cheval…

  • Utiliser du matériel connu : une selle bien fittée, un tapis confort. Une grande partie des boiteries postérieur sont attribuées à des dorsalgies liées à la selle, ou au cavalier…
  • Tout avoir été testé… et lavé ! La crasse formée entre la poussière, les frottements et l’eau, doit être nettoyée à chaque pause intermédiaire (sur le matos aussi)
  • Prévoir du matériel de rechange, connu, déjà testé, et déjà réglé à la taille du cheval. Ca concerne tout ce qui peut être cassé par accident ou perdu : les rênes (le cheval marche dessus, et paf), le bridon, le licol,… mais aussi les étriers/étrivières, ou même… les fers de son cheval !

(pour de vrai, on a vu Elisabeth Hardy se taper une mise en selle de la mort, suite à une étrivière cassée pendant une course. Elle a eu le temps de faire un certain nombre de km, avant que ces assistants ne puissent lui ramener une étrivière)

  • prévoir d’habituer son cheval au box.

Souvent, en endurance, les chevaux sont habitués à vivre au pré au grand air. Hors, la veille d’une course, ils peuvent être enfermés dans un box. Il faut donc les habituer à cette situation.

  • Prévoir de marcher son cheval avant la course

parce qu’une nuit au box, ça peut engorger un cheval habitué au grand air. Il faut le marcher pour rétablir une meilleure circulation sanguine et réduire les engorgements avant de démarrer la course. C’est pas les 1ers km de course qui doivent servir à faire dégonfler les membres.

  • Ne pas partir trop vite. Plus la distance s’allonge, et plus les départs doivent être modérés.

on reprend ici la métaphore de François Atger, qu’on avait partagée sur les réseaux : le seau d’énergie. Si on veut verser l’équivalent d’un seau sur 160 km, mieux vaut que le filet d’eau soit constant et faible, pour tenir longtemps. Si on démarre trop vite, si on a des gestes saccadés, on renverse de l’eau…

  • Se méfier des terrains. Une vitesse qui peut paraître « lente » ne l’est pas forcément, suivant la dureté ou qualité des terrains. Un chemin trop dur ou trop mou, parcouru trop vite, peut mener à la boiterie. Mieux vaut modérer les allures de franchissement.
  • lire le terrain pour choisir le meilleur passage. Et si on était à pied, ou en VTT, on passerait où ?

On éviterait les zones profondes, parce que c’est galère. On préfère un sol dur à un sol mou.

Même chose en étant cavalier : Pour éviter les zones profondes du milieu, mieux vaut courir sur le côté. Mais parfois, c’est la bande herbeuse centrale qui sera plus souple que les côtés. Le terrain se lit en permanence pour optimiser le tracé.

Ne pas confondre sol souple à sol mou. Le sable est un faux-ami. Se méfier des courses en forêt.

Qui dit optimisation des sols, dit préservation des tendons, des suspenseurs du boulet… et plus les km défilent, meilleures sont les chances de finir (et plus longue sera la carrière du cheval !)

  • courir en surveillant le cardio : ça permet de savoir en permanence où son cheval en est, et de prendre les décisions de pilotage en connaissance de cause.

Prévenir les blessures du cheval… côté cavalier (et les blessures du cavalier tout court)

  • Etre en forme, en tant que cavalier. Nous avons un impact sur la locomotion, et notre fatigue a une incidence directe sur notre synchronisation avec notre cheval. Plus on est sportif, et plus on repousse notre propre fatigue, et le moment où on fait des fautes d’équilibre, des fautes de main, ou pire, le moment où on devient un « poids mort »
  • Nombreux sont les cavaliers de haut niveau à avoir un sport complémentaire à l’équitation : trail, course à pied, vélo, natation, renforcement musculaire… ils ont tous des activités leur permettant de travailler leur propre cardio, leur souplesse et leur musculature.
  • s’équiper correctement. Chaque cavalier a ses convictions, au niveau du pantalon, des chaussettes,… convictions forgées après avoir testé pas mal de choses, durant les entraînements.
  • penser à son matériel à soi : ne rien tester de neuf, et s’assurer d’avoir du matériel qui n’est pas en fin de vie (exemple de mes chaussures : je savais que je devais les changer, j’aurai mieux fait d’anticiper ça, histoire de pas avoir la cheville en vrac, de devoir courir dans la douleur, afin de ne pas déséquilibrer Cantad…)
  • prévoir des pansements, des patchs anti cloques/ ampoules : si elles apparaissent, il faut être en mesure de les contrer, pour continuer sa course sereinement (et changer de matos pour les coups d’après)

Bien en amont : la santé du cheval « au quotidien »

  • Prévoir le suivi osteo, dentiste… en amont. Si le cheval est coincé, s’il a des problèmes de dents, on augmente le risque de ne pas finir la course correctement…

Qui dit douleur, dit compensation, et à la fin… élimination.

  • Même chose pour le suivi vétérinaire : les vaccins. Trop bête comme raison de ne pas prendre un départ.
  • Ferrure/ chaussure : vaste sujet. Faire de son pareur/ maréchal une partie intégrante de l’équipe. Bien discuter avec lui pour comprendre les aplombs de son cheval et les gestes faits.

Pour l’avoir vécu, on n’a pas ferré Cantad de la même manière suivant les régions, suivant les profils de courses, et les terrains.

Anecdote entendue : on nous a parlé par exemple de cas où ce maréchal avait « un défaut de main » = il râpait toujours dans le même sens. Sans s’en rendre compte, parage après parage, ferrure après ferrure, il avait modifié les aplombs du cheval. C’est exceptionnel, mais vous avez compris l’idée. Il faut faire confiance à son maréchal, mais ne pas hésiter à lui demander, à se renseigner pour comprendre

L’organisation du cavalier et la fluidité avec ses assistants

Des points qui sont loin d’être négligeables !

  • pensez aux piles de rechange pour votre capteur cardio
  • prévoyez une multi-prise pour recharger tous vos appareils la veille à l’hôtel. on manque toujours de prises de courant dans les hôtels !
  • pensez aux lampes frontales, et à tous les petits accessoires de vie courante utiles sur les courses, en fonction des saisons
  • prévoir de quoi grignoter et boire pour vous et vos assistants
  • expliquer où vous avez rangé vos affaires, afin que vos assistants puissent vous les ramener
  • expliquer à vos assistants ce que vous attendez d’eux, à quel moment
  • toujours rester calme : une équipe excitée et fébrile, fait un cheval excité et fébrile.

Le contrôle vétérinaire

  • apprendre à son cheval à rester calme sur l’aire vétérinaire, malgré les manipulations des vétos (prise de cardio, muqueuses…)
  • apprendre à présenter son cheval, sous son meilleur jour : le cheval qui part au trot avec énergie et facilité, ça compte !

Le trotting, ça se travaille ! Une mauvaise présentation peut ruiner une course.

Un cheval qui part au trot sans difficulté, donne le message qu’il est encore frais ; contrairement au cheval où on doit tirer pour lui arracher quelques foulées de trot.

Nombreux sont les cavaliers à utiliser un licol éthologique sur les jeunes chevaux, pour cette raison : leur apprendre la réactivité au démarrage du trotting.

  • apprendre au cheval à trotter droit (sans se traverser, sans se tortiller…)

Le vétérinaire a 2 longueurs pour se faire une idée : l’aller sera plutôt pour juger les postérieurs ; le retour, plutôt les antérieurs. Il regarde l’ensemble en permanence, mais surtout les membres qu’il a sous les yeux selon le sens de présentation. Ne pas négliger l’aller ou le retour.

En particulier pour Cantad, qui a une démarche bien a lui,et à qui il manque un « point de repère » pour juger ses allures : la pointe de la hanche gauche. Ca peut déstabiliser un véto.

Apprendre à bien le présenter est essentiel. Un trot droit, aide les vétérinaires à juger. Il faut apprendre à son cheval a ne pas tortiller, ne pas se traverser, se mettre en crabe…

  • le petit truc qui montre que votre cheval a l’habitude de se faire prendre le cardio ? décaler légèrement vers l’avant son antérieur gauche, afin de mieux présenter la zone derrière le coude, où le vétérinaire prend le cardio au stéto.

Vous avez des « coups faciles » que vous avez envie de partager ? Ajoutez-les en commentaires pour aider les copains, et je les ajouterai à cet article.

Angélique

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