Endurance : A découvrir d’urgence !

Endurance : A découvrir d’urgence !

Hello Cher(-ère)s Cavalier(-ère)s,

Aujourd’hui, je vous emmène galoper dans les champs.

Car aujourd’hui, je vous parle d’une discipline encore méconnue du grand public, mais Ô combien attirante pour les amoureux des grands espaces : l’endurance.

Quand je vous dis « endurance », vous voyez sûrement un marathonien. Ou quelqu’un qui court longtemps.

C’est presque la même chose pour l’endurance équestre. On y retrouve les mêmes notions de durée dans l’effort, de dépassement de soi, d’écoute du corps, de progression… Et on applaudit tous les « finishers », qu’ils soient premiers ou derniers !

L’état d’esprit ? « Finir, c’est gagner ».

Alors, c’est quoi, concrètement, une endurance ?

 

1.Tenir la distance

C’est une course dont la distance varie entre 10 km et 160 km pour les plus hauts niveaux. Vous avez une vitesse soit imposée (avec plage horaire dans laquelle franchir l’arrivée), soit libre La discipline, originaire du Nord-Ouest Américain, découle du service postal, utilisant les chevaux, facteurs de l’époque, pour transmettre des messages. L’endurance d’aujourd’hui allie donc 3 notions : Arriver au bout ; le mieux possible ; sans dépasser les limites de son cheval !

Avec Cantad, notre humble démarrage se fait sur une 10 km, à vitesse imposée (entre 10 et 12 km/h).

Direction Airon-Notre-Dame, près du Touquet, pour l’endurance Gal’Opale !

Pas de défi physique pour Cantad, c’est la distance habituelle de nos sorties. Mais à noter, c’était la journée de nos « 1ères fois » : 1ère fois que je le tractais, 1ère fois qu’on partait loin ensemble, 1ère fois qu’on faisait une course en conditions réelles…

Le défi réside dans la journée en elle-même !

 

2. Les ravito : de l’eau & des infos

Et oui, pas d’endurance sans ravitaillement, et pas de ravito sans équipe suiveuse ! Les copains de l’ombre ont une feuille de route, afin de rejoindre par voiture le cavalier et son cheval sur des points de rencontre. Distribution d’eau, rafraîchissement du cheval, parole réconfortante ou récap timing et kilométrage donnés au cavalier… c’est un bref moment de relaxation pour les coureurs ! Pour les plus chevronnées des équipes, chaque geste est précis et minuté ; c’est une prestation digne d’une équipe de stand de formule 1 !

Pour nous, 10 km, pas de ravitaillement nécessaire. C’est à partir de 20 km que les ravitaillements se mettent en place. On a bien vu l’un des points de rencontre, mais personne ne nous attendait avec boisson fraîche et mot encourageant, donc, oreilles au vent, on a continué tranquillement.

 

3. Galoper dans les champs !!!

Et c’est la partie la plus fun !!! Pouvoir se dire qu’on a un parcours balisé, sans se préoccuper des piétons et cyclistes, c’est juste incroyable !

Partis à 12h45, ce n’était pas la meilleure heure en terme de température, mais le gros des concurrents ayant déjà courus, nous étions quasi seuls au monde

Imaginez notre terrain de jeu du jour : les chemins entre les champs, un champ à traverser, et un petit passage en terrain boisé.

On a alterné entre trot et galop, car il y avait 1 bon km de pas obligatoire vers la fin de la course (passage étroit + boue + branche basse), et il faut arriver au bout moment ! Pour 10 km (vitesse imposée de 10 à 12 km/h), il faut franchir la ligne d’arrivée entre 50 min et 1 heure.

Et autant vous dire que galoper et trotter rênes longues entre les champs, avec un peu de soleil, c’est juste…
IN-CRO-YA-BLE !!!!

La meilleure vue pour un cavalier, c’est bien celle-ci :

2ème km. trot dans les chemins

L’art de l’endurance est d’allier vitesse et économie de l’effort. C’est un formidable moyen de connaître son cheval ! Savoir quand il en a encore sous le postérieur, et le laisser aller, ou au contraire, l’économiser car on sait que le gros de l’effort est à venir !

Le cavalier prend ici une image de pilote. Un bref instant, je me sens transportée au temps des cow-boys qui traversaient les Etats-Unis pour délivrer un message urgent, en coupant à travers champs 😀

A un moment, Cantad a eu une pointe de vitesse (vexé, parce qu’on s’est fait doubler…) : Je l’ai vraiment senti s’envoler : sentir son cheval galoper dans un bon terrain, et rebondir sans effort à fond de train, c’est juste… WAOUH !

4. Finir, c’est gagner

ATTENTION : ce n’est pas forcément le plus rapide qui gagne, car un contrôle vétérinaire se fait avant et à la fin de chaque boucle. On regarde ainsi comment le cheval a récupéré de sa course, en comparant les signes d’hydratation et ses allures, avant et après la course. Le cheval qui ne présente pas de signe de fatigue ou de déshydratation cumule donc des points.

La forme du cheval, en particulier son rythme cardiaque, compte autant que sa vitesse.

C’est là, au contrôle véto, que mon propre cœur a fait des bonds.

Cantad a une faiblesse à la hanche gauche, conséquence malheureuse d’un accident malencontreux. Il ne boîte pas, mais a une irrégularité légère. Ce que le vétérinaire n’a pas manqué de voir.

Après échange avec les vétos (ils s’y sont mis à plusieurs du coup), et plusieurs passages, ils m’ont accordé le droit de partir sur la ligne de départ. Cantad, un peu tendu et curieux, a 42 pulsations/ min de rythme cardiaque. Moi, je me remets. J’ai bien cru que je ne partirai pas… Je dois être aux alentours de 100 pulsations. Heureusement que mon cardiaque à moi ne comptait pas !

Après la course, une fois la ligne d’arrivée franchie, et l’heure notée, retour à la case « véto »( sous 30 min). Course effectuée en 51 min, pile dans les temps (environ 11 km/h de vitesse moyenne).

Cantad a 44 pulsations/ min au 2ème contrôle ! Je suis contente de le retrouver quasi-iso qu’au départ. Un peu de déshydratation à noter, mais rien de dramatique. On s’améliorera sur la prochaine, tant en cardiaque qu’en hydratation 🙂

Juste après avoir dessellé, Transpirants, mais Heureux. En route pour le contrôle véto !

 

5. Course finie, pique-nique party !

Car c’est aussi ça les courses d’endurance : l’ambiance. Chaque cavalier/ club avait emmené de quoi profiter après la course, et passer du bon temps. C’est l’heure de se reposer pour tout le monde (enfin, pour les « petites » épreuves de 10 à 40 km, car les 60 et 90 km étaient encore en train de courir).

C’est l’heure du barbecue ou du pique-nique pour les cavaliers, du foin/mash pour les chevaux !

 

De quoi attendre tranquillement la remise des prix, à 16h30, en tenue de cavalier.

Nous finissons 11ème avec Cantad, sur les 25 partants. Pour une première, je suis fière de nous. 

Un grand bravo à l’équipe organisatrice, aux bénévoles, aux encadrants, aux vétos et juges de Gal’Opale, pour cette belle édition ! Je suis ravie d’avoir participé : merci pour cette journée et ses souvenirs !

D’ailleurs, c’est quand la prochaine ? Ca vous tente ?

Angélique

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2 Replies to “Endurance : A découvrir d’urgence !”

    1. Merci Manon !
      Ravie que le blog vous plaise ! Vous faites de l’endurance aussi ?

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