Devenez une meilleure version de vous avec la préparation mentale.

Devenez une meilleure version de vous avec la préparation mentale.

La préparation mentale est à la mode en ce moment : et pour cause… dans la vague de développement personnel, et dans l’envie d’être une meilleure personne, et un meilleur sportif, le coaching mental a une large place à prendre.

Pendant les concours, les cours, au travail ou dans la vie quotidienne, que ce soit avec nos chevaux ou non, nous avons tous vécu des moments de stress intenses, où nous avons perdus nos moyens, et des moments « d’état de grâce » où tout semblait si évident, si facile…

La différence entre les 2 situations ?
Dans nos « états de grâce », nous sommes vraiment connectés à ce qu’il se passe. Nous avons les bons réflexes au bon moment, la bonne attitude, le bon comportement. Nous sommes dans une sorte d’état second de maîtrise et de confiance.

L’idée, c’est de pouvoir reconnaître ce qui s’est passé pendant ces « états de grâce » et se remettre dans les mêmes conditions !

Alors, voici quelques pistes de réflexion, pour débuter tout doucement…

Bien se connaître.

Miroir, mon beau miroir…

Tout part de là. Difficile de s’améliorer si on ne sait pas d’où l’on part. C’est toute une démarche d’introspection qu’il faut avoir.

Pour chaque situation, prenez quelques minutes pour vous poser ces questions : qu’est ce que j’aime faire ? sur quoi je suis à l’aise ? qu’est ce qui est confortable ? en quoi je suis bon ?

A contrario, sur des situations d’inconfort, on peut aussi se poser les questions : qu’est ce que je n’aime pas faire ? qu’est ce qui me met mal à l’aise ? qu’est ce qui me stresse ?

Personne n’est là pour juger.

On est comme on est, c’est un fait.

Sur ce point, au moins, ils ont le bon état d’esprit !

Exemple : partir en voyage. 😅
Pour prendre l’avion ou le train : certains aiment bien arriver longtemps avant, d’autres sont plutôt du genre à arriver 3 min avant la fermeture des portes.
Moi je fais plutôt partie de la 1ère catégorie. C’est un fait. Je suis comme ça.

Si je dois voyager avec une personne « juste à temps » : pas de souci. Si on n’a pas réussi à trouver un compromis entre nos 2 horaires d’arrivée, je propose qu’on se rejoigne à la porte d’embarquement ! Moi, ça m’évite d’être stressée, « ralentie » par une personne « pas pressée »; et ça m’évite aussi de bousculer une personne « tranquille » qui ne voit pas où est le problème puisqu’on arrivera « à temps ». Le trajet jusque là aura été plus sympa pour tout le monde ! 😅

Visualiser du positif !

Notre cerveau est formidable : si on se dit qu’on va passer une bonne journée, il y a de fortes chances pour que ce jour-là soit formidable. ☀️

A contrario, si on se dit « je ne vais pas y arriver…  » ben…. euh… allez-vous recoucher tout de suite : vous n’allez jamais y arriver ! 😓

Appliquez ça pendant vos concours : Si vous avez fait votre reconnaissance, si vous allez dérouler votre reprise, prenez quelques minutes pour vivre l’épreuve dans votre tête. Imaginez le déroulé parfait, comme vous auriez envie que ça se passe.

Avant de rentrer en piste, imaginez le parcours idéal… vous le ferez !

Si votre cerveau y croit, vous allez trouver la ressource en vous pour y arriver.


IMPORTANT : le cerveau ne comprend pas trop la négation.

Un exemple ? Ne pensez SURTOUT pas à…

une girafe bleue !

Vous avez fait quoi ?…


Le cerveau imagine tout ce qu’on lui demande, même s’il n’y a « NE PAS » en début de phrase 😇

Prenons le cerveau à son propre jeu : 🤣

Plutôt que de vous dire « ne pas regarder le soubassement ».

Dites-vous plutôt « regarder le milieu de la barre la plus haute ».

En soit, la finalité est la même. 🎯

Mais l’une est positive. 🆙

Il y a donc de fortes chances que vous regardiez au bon endroit au bon moment… ça peut éviter de se trouver nez-à-nez avec le-dit soubassement ! 😅

Se donner un objectif…

… pour donner le ton de la journée !

Avoir la « niaque » … ou pas !

Il y a une différence entre « gagner » et « faire un sans-faute ».

Certes, pour gagner, il faut faire un sans-faute, mais il faut aller encore plus loin.

Il faudra peut-être prendre des risques, tourner court, galoper vite, reprendre fort… et donc, avoir un mental différent. Etre un peu plus « guerrier », « agile »…

Alors que si l’objectif est de « faire un sans-faute », parce que c’est la 1ère fois, par exemple, qu’on sort sur cette épreuve, on cherchera peut-être à faire le « plus beau » parcours : bien tracer ses virages, prendre des risques mesurés (voire pas de risque du tout)… On cherchera à être plus minutieux, plus posé, plus réfléchi.

L’épreuve n’est donc pas abordée sous le même angle, et ça change beaucoup de choses.

Pour partager avec vous un exemple :
Lors de notre dernière endurance avec Cantad, mon objectif était de nous qualifier pour Lamotte. Pas d’être 1ers de la course, mais déjà de la finir au chrono qu’on s’était fixés, « proprement ».

A Lamotte, notre objectif sera (sûrement 😉 )de gagner. Au Marquenterre, l’objectif était de nous qualifier. Vous sentez la différence ?

Finir, et se qualifier : le but de la journée !

Partager son objectif…

« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement »

Nicolas Boileau

J’ai partagé à Cantad et à mon assistance l’objectif de ma journée.

Comme ça, c’est clair pour tout le monde, dont moi : c’est quand même mieux quand tout le monde est bien sur la même longueur d’ondes !
Et à la fin de la journée, on peut en faire un bilan. Objectif rempli ou non ?

Ca évite d’avoir un coach/ des parents/ des copains qui nous mettent la pression, alors que nous, on a juste envie de passer un bon moment à cheval… et à contrario, si on est là pour gagner, ça booste tout le monde !

Au Marquenterre, nous finissons 36ème sur 72… oui, j’aurai aimé avoir un meilleur classement. Mais l’objectif principal de la journée a été atteint : cette course compte pour notre qualification, et je récupère 6 points sur les 10 qui me seront nécessaires. Pas de déception à avoir !

Adopter des routines ?

Pourquoi pas ? Dans la mesure où elles vous aideront à vous concentrer, à vous focaliser sur autre chose que votre stress, ou vous donneront confiance en vous.

Trouvez le juste équilibre : il ne faut pas que vous soyez prisonnier de cette habitude non plus.

Nombreux sont les athlètes à avoir des « tics » de routine de concentration ou des objets fétiches :

Tous les moyens sont bons pour se mettre en confiance !

L’idée n’est pas de vous enfermer mais de mobiliser votre esprit sur des gestes « simples » pour vous concentrer. Si vous préférez avoir un objet fétiche, assurez-vous de bien le prendre avec vous 😉

Pour Cantad et moi ?
=> Je prends 5 min pour lui parler et le briefer à la descente du van, quand on explore les lieux, juste tous les 2.
=> Quand je le selle, je place l’électrode de son capteur cardiaque en lui disant « aujourd’hui, on est en cours et on écoute ton coeur ».
=> J’ai mon sac à dos orange et ma casquette, que j’utilisais déjà sur mes 1ers concours, il y a… un certain temps !

La préparation mentale est un vaste sujet, et a de nombreuses façons de s’exprimer.

Envie de partager vos routines, vos astuces pour être plus à l’aise en concours ? Faites-le en commentaires ! 🏆

Angélique


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