Le bonheur de s’arrêter
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Parfois, le bonheur, c’est simple comme un arrêt.
Je m’arrête volontiers pour que les enfants (ou les adultes ! ) puissent caresser Cantad, lorsque c’est demandé.
Parfois, je propose spontanément, quand je vois les étoiles dans les yeux, mais que la timidité l’emporte.
Je le fais pour plein de raisons :
c’est parfois le seul moyen d’accès à un cheval, pour certains.
c’est un geste qui prend peu de temps, qui est gratuit, et qui peut éclairer la journée. Un échange de sourires, quelques mots gentils, ont ce pouvoir
c’est aussi l’image que nous véhiculons qui est en jeu.Sur nos chevaux, nous sommes droits, nous dominons littéralement.
Pour peu que certains piétions se soient faits frôlés, trop vite, et trop près…
En respectant les piétons, avec des règles de courtoisie et de bon sens, je casse cette image du cavalier hautain qui -hélas- peut être perçue.
Repasser au pas, faire attention, saluer… autant de mini gestes de civilité, qui nous permettront de continuer à profiter de l’extérieur !
Tant que les gens seront contents de voir des chevaux, je ne veux pas être la personne qui brisera cette joie.
Statistiquement, je prévois mes sorties/itinéraires en fonction.Si je n’ai pas envie, pas le temps… parce je suis d’humeur solitaire ou parce que j’ai un entraînement spécifique, je choisis l’itinéraire ou le jour avec soin, pour éviter les piétons au maximum.
Le dimanche, par exemple, je sais que selon les endroits, je resterai longtemps au pas, en croisant beaucoup de piétons, avec de grandes chances d’attirer les enfants.
Si je ne suis pas d’humeur, j’évite.
Sinon, je joue le jeu avec plaisir.
Parfois, le bonheur, c’est juste s’arrêter quelques secondes.
Quand un enfant a le sourire après avoir touché Cantad, je me dis qu’on a passé une bonne journée.
Le sourire est contagieux !
Alors, on ne sait jamais, si dans votre participation au challenge des kilomètres, vous avez le pouvoir de faire naître des sourires, profitez de l’occasion !
Angélique