Les 4 mérites du travail sur le plat

Les 4 mérites du travail sur le plat

Hello cher(-ère)s Cavalier(-ère)s,

Aujourd’hui, on parle dressage… ou plutôt travail sur le plat !

Parce que le dressage, ça me fait tout de suite penser à un cheval (et un cavalier !) tirés à 4 épingles, dans les tons noir et blanc, avec strass et moumoute, faisant des pirouettes et des changements de pied au temps.

Plutôt loin de notre image à Cantad et moi, en tenue décontractée et colorée, au galop en ligne droite.

un cavalier de dressage à la détente… pas trop notre look habituel à Cantad et moi !
crédit : pixabay

Alors de prime abord, le dressage, ça ne paraît pas pertinent, pour progresser en endurance ou en équitation d’extérieur.

Et pourtant, même les marathoniens font du renforcement musculaire et des étirements !

Courir, certes, mais s’étirer et renforcer ses muscles font partie de la routine sportive du coureur de fond. crédit : pixabay

Voici, en 4 points, les raisons pour lesquelles il ne faut pas bouder le travail sur le plat :

1.Pour travailler le lien avec son cheval

Difficile de partir en extérieur si l’on n’a pas un bon lien avec son cheval. Et pour ça, pas de secret : il faut savoir monter à cheval…

Le travail sur le plat, c’est donc déjà un super entraînement pour devenir un meilleur cavalier : on apprend, on peaufine, on ajuste, les aides pour communiquer avec son cheval.

travailler sa posture de cavalier, c’est important ! crédit : pixabay

On s’habitue à bien demander, et on habitue notre cheval à notre façon de demander 😉

2. Pour muscler son cheval

Le travail sur le plat, basiquement, ça aide à tourner, partir en avant, s’arrêter « proprement ». Bref, le minimum syndical à savoir pour partir en extérieur.

Pour nous, les exercices sur le plat, ça change de nos entraînements d’endurance. Car usuellement, on cherche à marcher/trotter/galoper longtemps, et le plus souvent, en ligne droite. Pour ma part, le contact avec Cantad se fait minimaliste.

Alors, le travail sur le plat, c’est l’occasion de changer tout ça : contact plus recherché, travailler sur 3 pistes en bougeant les hanches, les épaules, travailler les différentes attitudes, les transitions…

Car peu importe votre discipline, avoir un cheval musclé et qui répond à vos demandes, est un incontournable !

NB : Pour aller plus loin : lisez donc « c’est quoi un cheval musclé ? »

Que votre cheval vous porte 40 secondes, en sautant des obstacles, qu’il vous porte 3 min en déroulant une reprise, ou qu’il vous porte des heures, il lui faut un dos en bon état 💪😊

3. Pour optimiser le geste et économiser de l’énergie

Récemment, je discutais avec un « vieux de la vieille » endurancier : il me vantait les mérites du changement de pied au galop durant les courses.

Pourquoi ? Tout simplement parce que :

– comme vous vous en doutez, si le cheval est au bon pied dans un virage, il est naturellement plus en équilibre. Et ça demande moins d’énergie dans ce cas de franchir ce virage (et c’est plus sécuritaire).

ça casse moins le rythme, de faire un changement de pied, plutôt que de repasser au trot et redemander le galop sur le bon pied. On vise toujours l’économie d’énergie !

le changement de pied au galop : un super atout ! crédit : pixabay

Voilà qui fait réfléchir et rappelle les bases : les exercices de travail sur le plat sont utiles peu importe la discipline. Ils sont plus évidents pour le CSO, le dressage, ou le cross, mais ont leur application partout, en fait ! 🙂

4. Et surtout, ça peut se travailler vraiment partout, et quelques minutes par jour.

Bien sûr, quand on dit « travail sur le plat », on s’imagine tout de suite une séance d’1 heure dans une carrière ou un manège.

Pourtant, le travail sur le plat peut largement se travailler dehors, pendant votre sortie, en quelques minutes seulement, par-ci par-là.

⛰1 montée ? 1 descente ? Voilà un terrain de jeu intéressant pour les transitions.

⬆️ 1 ligne droite ? Pourquoi ne pas faire quelques pas d’épaule en dedans, de hanche en dehors, ou de cessions ? Ou une transition pas-galop ?

🍃 une branche au sol, en travers ? Chouette : une barre au sol ! de quoi travailler la proprioception, ou tiens, un changement de pied ?

🐚 Et si vous avez des repères visuels dans une ligne droite, vous pouvez travailler et faire varier le nombre de foulées au galop entre ces 2 repères…

un exemple de séance faite avec Aladin : variation de foulées au galop, entre les cailloux-repères !

Bref, ayez de l’imagination dans vos sorties. L’extérieur est un formidable terrain de jeu… varions les plaisirs !

Angélique

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